Now Reading
Soutenir les Enfants Vulnérables : L’Appel à la Responsabilité Sociétale

Soutenir les Enfants Vulnérables : L’Appel à la Responsabilité Sociétale

Responsabilité Sociétale SOS

Les travaux de la conférence internationale réunissant les directeurs nationaux et les présidents des conseils d’administration des associations des villages d’enfants SOS de la région d’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord (WCNA) ont débuté à Hammamet le lundi. Cette rencontre rassemble des représentants de 25 pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique latine.

La ministre de la Famille, de l’enfance et des personnes âgées, Amal Belhaj Moussa, a déclaré  que la décision de tenir cette rencontre en Tunisie pendant trois jours souligne la reconnaissance de l’expérience du pays dans la prise en charge des enfants sans soutien familial. De plus, elle met en évidence l’engagement de l’État envers les villages SOS, qui reçoivent un financement de 7,5 millions de dinars tous les trois ans.

La ministre a expliqué que la Tunisie adopte une approche complète pour la prise en charge des enfants sans soutien familial. Cette approche englobe la prise en charge institutionnelle, le placement en famille d’accueil, et le soutien aux familles pour renforcer leur résilience économique. Cette année, environ 1 300 familles tunisiennes ont bénéficié de ces programmes d’autonomisation économique, pour un montant d’environ 14 millions de dinars.

Elle a également souligné que la prise en charge des enfants sans soutien familial par l’État ne se limite pas aux villages SOS. Elle s’étend aux centres intégrés de l’enfance, au nombre de 22, ainsi qu’aux complexes de l’enfance qui hébergent 400 enfants à temps plein et fournissent des fournitures scolaires et un régime de demi-pension. Au cours de la nouvelle rentrée scolaire, environ 6 700 enfants ont bénéficié de ces aides.

En ce qui concerne la lutte contre l’abandon scolaire précoce, Moussa a précisé que son ministère a mis en place un programme d’autonomisation économique pour les mères d’élèves menacés d’abandon scolaire, qui a déjà bénéficié à 1 000 mères.

Quant à La directrice générale des Programmes de SOS Villages d’Enfants International Angela Maria Rosales, elle a souligné l’importance de cette rencontre en tant qu’opportunité de débattre en profondeur des moyens les plus efficaces de prendre en charge les enfants sans soutien familial, en particulier dans les pays de la région. Elle a également mis en avant l’importance de tirer profit des expériences réussies dans le domaine de la protection de l’enfance sans soutien, en mettant en avant l’expérience tunisienne.

Elle a souligné que l’approche tunisienne, basée sur une coopération étroite entre le gouvernement, les associations et l’accueil familial à travers des programmes d’autonomisation économique, contribue à protéger les enfants de divers risques.

De son côté, le président de l’Association tunisienne des villages d’enfants SOS (ATVESOS), Mohamed Megdich, a informé que depuis trois ans, le gouvernement tunisien soutient l’association, suite à la suspension de l’aide allemande qui a duré près de 40 ans. Il a souligné que le gouvernement a appelé les Tunisiens à soutenir l’association, ce qui a permis de tripler son budget de 4 à 12 millions de dinars, ainsi que d’augmenter le nombre de bénéficiaires de 900 à 2500 enfants.

See Also
Échange délégations Éthiopie explore expertise Tunisienne soutien start-ups

Megdich a également estimé que la Tunisie, grâce à son expérience réussie dans la prise en charge des enfants sans soutien familial, a le potentiel de devenir une plateforme régionale de formation dans le domaine de la protection de ces enfants. Il a indiqué que l’ATVESOS travaille activement à la création d’un centre régional de formation à Gammarth, dont le coût de réalisation est estimé à 5,1 millions d’euros, et à mobiliser les ressources financières nécessaires pour la reconstruction du village de Siliana, évaluée à 5,2 millions d’euros.

 

 

 

Scroll To Top