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Exploration de la Culture Palestinienne : Au-Delà du Conflit

Exploration de la Culture Palestinienne : Au-Delà du Conflit

Exploration Culture Palestinienne

Dans le contexte complexe du conflit en Palestine, Wepost a choisi de consacrer un article à la culture palestinienne. Au-delà des tensions et des défis qui persistent dans la région, il est essentiel de reconnaître la richesse et la diversité de la culture palestinienne, qui a joué un rôle vital dans l’expression de l’identité et de la résilience du peuple palestinien. Cet article se veut un hommage à l’histoire, à l’art, à la musique, à la cuisine, et à d’autres aspects fascinants de la culture palestinienne qui méritent d’être célébrés et partagés avec le monde.

Histoire

Les Palestiniens sont un peuple ayant une longue histoire et des racines profondes dans leur terre et leurs traditions. Depuis des milliers d’années, la Palestine a été le point central de grands événements historiques. La Palestine fait partie du célèbre Croissant Fertile de l’antiquité humaine, berceau de certaines des premières communautés agricoles au monde.

Aujourd’hui, la majorité des Palestiniens dans le monde sont des réfugiés, et la plupart d’entre eux vivent en diaspora, en dehors de la Palestine historique. Cependant, les Palestiniens ont conservé un fort sentiment d’identité commune partagée.

En Cisjordanie, à Jérusalem-Est et à Gaza, de nombreux Palestiniens sont des réfugiés originaires de villages, de villes et de cités devenues israéliennes. Certains de ces déplacés vivent dans des camps de réfugiés, tandis que d’autres résident dans des villes et des cités à travers les territoires palestiniens. À l’intérieur de l’Israël actuel, les plus grandes populations palestiniennes se trouvent en Galilée, dans le nord, notamment dans la ville de Nazareth, et à Jérusalem-Est.

Au fil de nombreux siècles, les Palestiniens ont aménagé en terrasses les collines rocailleuses de leur terre natale. Ces murs de soutènement en pierre, appelés senasil, sillonnent toujours les versants des collines de Cisjordanie et sont reconnus par l’UNESCO en tant que sites du patrimoine mondial. Les maisons ont également été construites en pierre au fil des années, plutôt qu’en brique ou en bois, tirant ainsi parti des ressources les plus abondantes dans la région.

Art

Malgré le conflit en cours, la société palestinienne, grâce à de nombreuses ONG, des groupes de théâtre, de danse et d’arts, et avec le soutien d’un public international enthousiaste et d’activistes engagés, a joué un rôle essentiel dans cette préservation. Pour les voyageurs, cela garantit que la culture palestinienne reste une partie intégrante de leur voyage dans la région.

Musique

La musique a toujours joué un rôle central dans la vie palestinienne, en particulier lors des célébrations et des festivals. Des instruments de musique tels que le oud et le qanun sont des instruments traditionnels appréciés en Palestine et dans la région élargie. En fait, le mot anglais pour le luth dérive de l’arabe « oud ».

Les événements politiques du 20e siècle ont inspiré de nombreuses chansons évoquant les sentiments palestiniens d’exil, de nostalgie et de désir de liberté. « Hadi Ya Bahr » d’Abu Arab en est un exemple représentatif. Les paroles incluent des vers comme :

-هدي يا بحر هدي (Océan, calme-toi, notre absence est devenue trop longue)

-طولنا في غيبتنا  (Présente mes salutations, donne-les à la terre qui nous a élevé)

-ودي سلامي ودي (Et présente mes hommages à l’olivier)

-للأرض اللي ربتنا  (Et à ma famille qui m’a élevé)

Certaines chansons sont couramment interprétées lors d’occasions spécifiques telles que la saison des récoltes, les mariages, les funérailles et les lamentations. Parfois, les chansons sont précédées d’un « mawwal », une tradition musicale en Palestine et dans les pays voisins, où le chanteur exprime des sentiments sentimentaux, souvent des lamentations ou un désir ardent pour quelque chose comme un lieu ou un amour, sur un rythme lent avec une prononciation prolongée.

Les Palestiniens laissent également leur empreinte dans la musique contemporaine, avec des chanteurs, musiciens et MC célèbres tels que Mohammed Assaf, DJ Khaled et Simon Shaheen.

Cuisine

Les aliments de base palestiniens comprennent le pain, la viande, le fromage, le riz, les sauces, les soupes et les desserts. Comme on peut s’y attendre, la proximité de la Méditerranée influence les saveurs de la Palestine. Les herbes et les épices jouent un rôle très important dans la cuisine palestinienne. Le za’atar est très populaire, et nous vous recommandons de le goûter ! Pour accompagner chaque plat savoureux, vous avez le choix parmi différentes boissons, notamment le café, le thé, le jus d’orange, la limonade, et bien d’autres.

Comme dans de nombreux autres pays, il existe une forte fierté nationale pour les plats et les traditions culinaires. La Palestine est bien connue pour des plats tels que le maqlubeh, le kunafeh et bien d’autres. Il y a de nombreuses options sucrées et salées. Bien que la plupart des Palestiniens incluent de la viande dans leur alimentation, il est tout à fait possible de suivre un régime à base de plantes ici.

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Relation avec la Tunisie

La Tunisie entretient depuis longtemps des liens étroits avec la Palestine. Sous Habib Bourguiba et Zine El-Abidine Ben Ali, les manifestations pro-palestiniennes figuraient parmi les rares moments de liberté d’expression.

En 1982, le jour suivant le massacre de Palestiniens dans les camps de Sabra et Chatila au Liban, des femmes vêtues de noir ont manifesté à Tunis en soutien aux femmes palestiniennes. C’était la première apparition publique des « femmes démocratiques », plusieurs années avant la création officielle de l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD). Cette même année, l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) et son leader Yasser Arafat ont fui le Liban pour la Tunisie, où ils ont établi leur quartier général jusqu’en 1994.

Le 1er octobre 1985 reste mémorable en Tunisie, lorsque l’armée israélienne a bombardé le siège de l’OLP à Tunis, causant officiellement la mort de 50 Palestiniens et 18 Tunisiens, déclenchant ainsi une crise diplomatique. Le président de l’époque, Bourguiba, avait persuadé les États-Unis de ne pas mettre leur veto sur une résolution de l’ONU condamnant l’agression israélienne.

 

 

 

 

 

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