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Les Tunisiens risquent d’être refoulés à la frontière de l’UE et placés en détention

Les Tunisiens risquent d’être refoulés à la frontière de l’UE et placés en détention

Tunisiens risquent refoulés frontière UE placés détention

Mercredi, l’Union européenne a conclu un accord sur de nouvelles régulations visant à améliorer la répartition des charges et des responsabilités liées à l’accueil des migrants, tout en cherchant à restreindre l’entrée de personnes dans l’Union.

Les représentants du Parlement européen et des gouvernements de l’UE ont conclu un accord après des négociations qui ont duré toute la nuit sur les lois de l’UE regroupées sous le nom du nouveau pacte sur l’immigration et l’asile, prévu pour entrer en vigueur l’année prochaine. Ces textes couvrent le contrôle des migrants en situation irrégulière à leur arrivée dans l’Union européenne, les procédures de traitement des demandes d’asile, les règles pour déterminer quel pays de l’UE est responsable du traitement des demandes, ainsi que les moyens de gérer les crises.

Les arrivées de migrants dans l’Union européenne ont connu une nette diminution par rapport au pic de 2015 (plus d’un million), mais elles ont augmenté depuis le creux de 2020, atteignant 255 000 au cours de l’année jusqu’en novembre. Les tentatives précédentes de répartition des responsabilités en matière d’accueil des migrants ont échoué, notamment en raison du manque de volonté des États membres de l’UE de l’Est à accueillir les personnes arrivées en Grèce, en Italie et dans d’autres pays.

Dans le cadre du nouveau système, les pays ne se situant pas à la frontière auront le choix entre accepter des réfugiés ou cotiser à un fonds européen. Le système de filtrage envisagé vise à distinguer entre les personnes nécessitant une protection internationale et celles qui n’en ont pas besoin.

Les personnes dont la demande d’asile a peu de chances d’aboutir, telles que celles originaires d’Inde, de Tunisie ou de Turquie, pourraient être empêchées d’entrer dans l’UE et détenues à la frontière, tout comme celles considérées comme représentant une menace pour la sécurité. Des groupes de défense des droits des réfugiés ont déclaré que cette mesure créerait ce qui s’apparente à des camps de prisonniers aux frontières de l’UE.

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