Les travaux de préservation du littoral tunisien, s’étendant de Cap Gammarth à Carthage, face à l’érosion côtière, sont programmés pour débuter vers le milieu de l’année 2024. Cette initiative découle des discussions tenues lundi entre le directeur général par intérim de l’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL) et une délégation de haut niveau du Fonds Saoudien pour le Développement, qui finance ce projet à travers un prêt.
À un coût estimé de 70 millions de riyals saoudiens, soit environ 58 millions de dinars, ces travaux engloberont une étendue de 12 kilomètres du littoral mentionné. La réunion, regroupant un représentant du ministère de l’Économie et des cadres de l’APAL, a également servi de tribune pour présenter les résultats de l’étude complémentaire récemment finalisée pour ce projet.
Dans la région du Maghreb, la Tunisie affiche le taux d’érosion le plus élevé pour les sections sujettes à l’érosion, perdant en moyenne 2,4 mètres par an. Cela se traduit par des pertes et des dommages représentant environ 2,8 % du PIB, selon un rapport de la Banque mondiale publié en septembre 2021. Intitulé « Côtes en voie de disparition au Maghreb : L’érosion côtière et ses coûts », ce rapport souligne que l’érosion génère des coûts directs substantiels dépassant 1,1 milliard de dollars en Tunisie.
